samedi 6 janvier 2018

ATLAS

Cette année scolaire tournera autour du thème de l'ATLAS.
Après un peu de théorie, vous trouverez les dessins des enfants.


Si le mot « Atlas » est généralement utilisé pour définir un recueil de cartes géographiques, on peut constater, en grattant un peu, que d'autres définitions sont possibles.


Car l'Atlas c'est avant tout une « fragmentation arbitraire » du monde, et un « remontage » de celui-ci. 
On décide par exemple de fragmenter  le monde en cartes planes, et puis de les rassembler, remonter, en livre.

Mais cette façon de faire ne se cantonne pas à la géographie, et a été explorée par des scientifiques mais aussi par des artistes.


L'Atlas c'est quelque-part l'inverse du dictionnaire et du rangement par ordre alphabétique.



 Nous explorerons donc plusieurs aspects de l'Atlas, en commençant par l’étymologie, et pour ça, petit retour dans la mythologie grecque.



Atlas est un Titan (frère entre autre de Prométhée) qui a été puni par Zeus, après la révolte des Titans, à porter sur ses épaules, et jusqu'à la nuit des temps, la voûte céleste.



Si cette histoire d'Atlas a tellement inspiré scientifiques et artistes, c'est parce qu’Atlas, en même temps qu'avoir à porter la voûte céleste, a développé une connaissance très vaste et précise du monde ; chaque coin de la terre, mais aussi de la mer et du ciel lui était connu.

Les artistes et scientifiques se reconnaissaient donc en lui, eux qui estimaient devoir porter, en contre-partie de leur savoir, le poids du monde.














 Et voici quelques dessins issus d'une séance de modèle vivant, les enfants posant à tour de rôle, avec du poids sur leurs épaules. L'attention étant mise sur la position du corps:

















 
Parallèlement au mythe du Titan Atlas, deux histoires (mettant chacune en scène l'idée de portance) ont été explorées.



La première (tirée de la mythologie chrétienne) est celle de Saint Christophe portant l'enfant Jésus (et qui inspira notamment Michel Tournier dans son livre « le roi des Aulnes »):






































La seconde histoire, tirée de l'imaginaire traditionnel japonais (et qui nous est contée par Lafcadio Hearn dans son recueil « Fantômes du Japon »), est le récit du samouraï qui, en ne lâchant pas l'âme (qui devenait de plus en plus lourde) d'un enfant à naître, fît s'ouvrir les portes de la naissance, sauvant ainsi le nouveau-né de la mort.
















 
















La suite dans les prochains mois  ;- )


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